L'aventure d'Archimède-films
Rappel historique de l'origine de l'Atelier et de sa ramification au fil des années...
1957-58
La classe de 4ème B3 du Lycée Corneille fonde un journal : " Archimède " puis elle écrit et réalise un film, Le Fugitif, une fiction de 30 minutes, tourné en 16mm et crée, pour le produire, "Archimède-Films". Ce film sera présenté en public le jeudi 12 Mars 1959, à la Salle Ste Croix des Pelletiers, et obtiendra la même année, un prix spécial du jury au Concours National du Cinéma d’Amateurs.
1958-66
Un groupe d'élèves, anciens de 4ème B3, continue l'activité de création cinématographique, au sein d'un Club qui porte encore le nom d'Archimède-Films, affilié à la Coopérative scolaire du Lycée, l'U.G.A.C.S. Plusieurs autres films de court métrage sont ainsi réalisés (L'Amitié n'est pas à vendre, L'Harmonica, Cocktail et carembars , Marie,tonnelier, La Niebla etc.) tandis que d'autres films sont réalisés en 8mm avec la participation d'un prof de dessin, Henri SERGENT. (La carte, Non, je ne regrette rien , Naissance d'une affiche , La reliure au Lycée etc.)
Une collaboration s'instaure très vite avec le Ciné-Club animé par un professeur de Lettres, Jean LEMARCHAND et un élève de Terminale qui fera ensuite l'IDHEC, Didier BEAUDET (il deviendra producteur et directeur de Dynascope, à Paris).
1966
Le Club devient l'Atelier de Création Cinématographique du Lycée Corneille, toujours sous le même nom. Une véritable association déclarée à la Préfecture, est créée. Elle officialise la structure, lui garantit une certaine autonomie et lui permet d'intervenir désormais hors du lycée.
La même année, pour accroître le rayonnement de leur action, cette fois auprès des adultes, les animateurs d'Archimède suscitent la création d'une association régionale, le Centre Normand d'Etudes Cinématographiques. (C.N.E.C.)
1968
Archimède-Films, est reconnu par l'Inspection Académique, et reçoit la mission de gérer un atelier départemental, lié à l'OCCE - Office Central de la Coopération à l’Ecole - ce qui lui permet d'accueillir dans ses locaux de Corneille, des jeunes d'autres lycées.
L'association est également agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et établit des liens de coopération avec les Foyers Ruraux de la Seine-Maritime pour lesquels elle organise des stages d'initiation à la création cinématographique.
En Février de cette même année, Archimède et le CNEC organisent les premières Rencontres Nationales du Jeune Cinéma Non Professionnel. Cette manifestation qui conteste l'intérêt des Festivals officiels et le cinéma dit d'amateur en général, connaît un succès triomphal (600 participants). Il y a aura 18 Rencontres Nationales. (La dernière a eu lieu en 1983)
1972
Quelques élèves, membres d'Archimède-Films, décident de devenir professionnels. Ils ouvrent au Club des perspectives nouvelles. Deux d'entre eux réussissent très vite: l'un par le biais de l'ECPA, François CHENIVESSE (Image) - l'autre par la voie des grandes écoles : Jean-Jacques TILLAUX (Son). Avec leur concours, Archimède réalise un premier film de 52 minutes, en son synchrone, avec du matériel professionnel, L'Ecole et la Vie, commandité par un mouvement pédagogique, l'OCCE, dont 30 copies sont diffusées en France et en Italie.
Désormais un certain nombre de jeunes viennent chaque année à Archimède pour tester leurs aptitudes et se préparer à entrer dans la profession.
1975
Le Centre National du Cinéma (Ministère de la Culture) confie au CNEC et à Archimède l'organisation d'un Colloque National sur les Ateliers de Création Filmique. (23-25 Avril). Succès total.
1976-78
Vu l'importance et la réputation de l'Atelier, une première expérience d'intégration du cinéma dans l'enseignement (classe de 2è et de 1ère) est autorisée au Lycée Corneille. On crée pour cela le G.E.F. (Groupe d'Etudes Filmiques) étroitement lié à Archimède Films qui fournit locaux et matériel. Cette expérience pèsera lourd dans les décisions prises par Jack LANG en 83, et fournira les premières bases de cet enseignement nouveau.
1978
Le CNEC ne pouvant plus répondre à la demande sans cesse croissante du public, on crée avec l'appui du Préfet de Région, une structure permanente professionnelle, l'IRIS : l'Institut Régional de l'Image et du Son de Haute-Normandie.
1983
Création par le Ministère de l'Education Nationale, d'un enseignement intégré du cinéma, dans quelques lycées, à titre expérimental. Le Lycée Corneille devient ainsi l'un des tout premiers lycées à proposer à 15 élèves par niveau (2è, 1é et Term.) une option baptisée "Cinéma / Audiovisuel ".
La réputation d'Archimède est telle que son animateur est appelé au Ministère pour siéger dans les commissions spécialisées, chargées d'organiser cet enseignement nouveau. C'est ainsi qu' Archimède... (façon de parler!) a été amené à imaginer des programmes, et des épreuves pour un Bac nouveau... ( Qui l'eût cru en 1958 ?)
1989
Premier Bac Option Cinéma de l'Histoire !
1992
Ouverture au Lycée Corneille d'un B.T.S. Audiovisuel, avec modules de préparation aux grandes écoles de cinéma ( Louis Lumière et FEMIS ), le seul lycée de France à offrir cet enseignement combiné (plus d'un millier de candidats chaque année pour peu de places!).
1993
Archimède qui a accompli sa mission à l'intérieur du Lycée, s'en voit... pour ainsi dire exilé, par des administrateurs peu soucieux de la Tradition. Mais il trouve refuge à l'I.R.I.S. où il reprend vie. Il y transfère son siège social. L'Atelier s'adresse dès lors en priorité aux jeunes qui envisagent d'entrer à la section Cinéma de Corneille - ou qui n'ont pu y entrer - ou qui, étant à Corneille, souhaitent réaliser davantage de films en cinéma dans un certain esprit. Ainsi chaque année, sans aucune publicité, une quinzaine de jeunes de 14 à 18 ans continuent à réaliser des films 16 mm...
2000
1er Fév. Sortie au Multiplexe GAUMONT d'un programme d'une heure 40, baptisé " Corneille 2000 " qui comprend des courts métrages réalisés par des anciens du Lycée devenus professionnels, et " Moi, Pierre C. Elève du Collège de Bourbon " , film 35mm réalisé par Jean-Claude GUEZENNEC, sous le label d'Archimède, avec la collaboration d'un grand nombre d'anciens devenus des techniciens professionnels ( Chefs opérateurs image, Ingénieurs du Son, Assistants réalisateurs, scripte, etc.) - ou des comédiens (Yves PIGNOT, RUFUS, Mario PECQUEUR etc ) - Programmation commerciale d'une semaine... un bel exploit ! Ce film remportera la même année le prix de la qualité du Ministère de la Culture.
2001
L'IRIS à la demande pressante de la Région, consent à disparaître pour donner naissance à une nouvelle structure, plus institutionnelle, plus riche de moyens, mais moins indépendante, puisque placée de fait sous tutelle : C'est le Pôle Image de Haute- Normandie. Son premier président, élu, est un vieil ami d'Archimède : Jean-Paul CAYEUX.
Archimède-Films garde son autonomie, et continue ses activités. Ses jeunes adhérents sont plus offensifs que jamais...
2002
Sous la pression des évènements, l'Atelier prend une dimension régionale, intervient comme partenaire du Festival de Gournay en Bray , Cinéma et Ruralité. Quatre films tournés sous l'égide d'Archimède en vidéo numérique, sont présentés en Avril 2002. Ce qui n'empêche pas l'Atelier de poursuivre les réalisations plus ambitieuses, et traditionnelles en cinéma 16mm. Dans ce cadre, Thomas COLLARD durant l'hiver 01-02 réalise à Vascœuil une fiction inspirée par une nouvelle de Prosper Mérimée, Mateo Falcone.
2003
Grâce au soutien des services de la Jeunesse et des Sports, l'Atelier peut accueillir un plus grand nombre de jeunes " apprentis ", et six films sont mis en chantier, dont Exit de Baptiste MAGONTIER et La Cible de Jonathan LESEUR.
Un projet aboutit également avec le Lycée Professionnel Agricole du Pays de Bray pour initier à l'audiovisuel une classe de Bac pro et l'aider à réaliser un court métrage, Le Visage de la peur, tourné du 14 au 16 Mai à Brémontier-Merval.
D'autre part, Arnaud PERRAUDIN, obtient une bourse du Défi-Jeunes, ce qui lui permet de réaliser à Fécamp, en cinéma Super 16, sur un scénario original, Combat vers la liberté, du 24 au 30 Août 2003.
Un mini-stage de réalisation permet d'accueillir de nouveaux jeunes passionnés. Il a eu lieu en Décembre à ROUEN.
2004
Archimède connaît un développement rapide, et se restructure pour être plus efficace. Deux séries d'activités rythment désormais son programme :
- D'une part des rencontres avec des professionnels ont lieu tous les premiers vendredis du mois, et regroupent la totalité des membres (plus de 40). On accueille ainsi François CHENIVESSE, Directeur de Transpalux, Vincent POTEL, Chef monteur à France 3, Arnaud MERCADIER, Premier Assistant (à l'occasion de Travaux de Brigitte Rouen) , Rénald MAGNIER, Régisseur etc.
- D'autre part, des " groupes de projets " se forment, destinés à mener à bien la réalisation de films écrits par des membres d'Archimède, et travaillant de façon autonomes.
Ainsi sont réalisés au cours de l'année : Happy Birthday de Jonathan LESEUR, 001 Kit et Kat de Noémi GAST, Le Divan de Tom DUBOIS, Hélène KOENIG, Archibald MARTIN, Adrien NAIZET et Manon PREVOST-RUFFINI, et Absolut vodka d'Archibald MARTIN.
Un nouveau stage a lieu, au cours duquel sont réalisés deux petits films : Charles-Edouard Story et Marie.
Le partenariat avec le Festival de Gournay se poursuit : quatre courts métrages sont réalisés à cette occasion avec les élèves du Lycée agricole de Brémontier Merval, sur le thème " Agriculteurs ou Paysans ? ".
L'activité d'Archimède s'élargit : à la demande du Centre Régional d'Information Jeunesse, un stage a lieu à Gaillon en septembre - octobre, destiné à la formation des animateurs des P.I.J. de l'Eure. (Interventions de J.Claude GUEZENNEC, Paul CHAUVIN et François BONTEMPS.
2005
Au cours des rencontres mensuelles, Archimède accueille entre autres : Bruno CHICHE, réalisateur de Barnie et ses petites contrariétés, Rémi CHEVRIN, Chef Opérateur, à l'occasion de la sortie de Va, Vis et Deviens, Claude DUTY, réalisateur de Filles perdues,cheveux gras, Michèle TOURNIER, réalisatrice de télévision, Michel BRETHEZ, Chef Opérateur du Son ( l'ingénieur du son, entre autres, de Serge Gainsbourg).
Plusieurs films sont réalisés : Fallen Interlude de Benoît PERGENT , La vieille Dame et l'Enfant d'Antoine DUBOS, 1,4 Kg de Mathieu CAUVIN, Le fait du Jour de Marianne LEROUX et Coma Noir d'Alban SANNIER.
Pour répondre à certaines demandes, un autre axe de travail apparaît, qui s'adresse aux membres plus âgés d'Archimède, ceux qui sont au seuil de la profession et disposent de temps libre : la réalisation de films institutionnels, à implication sociale ou culturelle.
Ainsi Archimède travaille durant 9 mois avec le CFA Agricole d'Yvetot et la Brigade de Prévention de la Délinquance des Jeunes (BPDJ) pour réaliser 6 films d'intervention sociale tout en initiant à l'audiovisuel une trentaine de jeunes adolescents.
Puis les interventions se succèdent avec le Foyer des Jeunes Travailleurs de Vernon, le Centre Social de la Madeleine d'Evreux, Le PIJ de St André de l'Eure… C'est la suite logique du stage organisé en 2004 à Gaillon.
Enfin la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports confie à Archimède la réalisation de neuf films de 3 minutes sur le thème " Sport et intégration " en vue d'un Colloque présidé, en décembre, par Jean-François LAMOUR, le Ministre…
2006
Les activités « traditionnelles » de l’association se développent encore, tout comme le partenariat avec Passion Foot (qui de son côté, connaît une prodigieuse ascension…)
Mais des besoins nouveaux se font également sentir : l’aide à l’insertion professionnelle des jeunes techniciens de l’audiovisuel, qui ayant acquis une qualification, sont à la recherche d’un emploi.
Un département nouveau est créé, baptisé « Les Ateliers d’Archimède ». Il a pour but de faire travailler ces jeunes dans leur spécialité en produisant des films institutionnels, de préférence des films d’intervention sociale ou culturelle, sans empiéter sur le secteur privé proprement commercial.
Très vite, les commandes affluent : cinq reportages pour la Caisse d’Epargne (qui devient également mécène de l’association) - trois films pour l’ASPIC (association de prévention de St Etienne du Rouvray) , un DVD pour le Centre Social Senghor de Vernon etc..
Le développement de l’association exige désormais la présence de permanents. On profite d’un emploi aidé (CAE) et de la disponibilité provisoire de Nathan LESEUR pour créer un premier poste à temps partiel. Mais on comprend vite qu’il devient urgent de recruter un permanent à temps complet disposant d’une compétence reconnue (BTS). Le poste convient parfaitement à Yann CIELAT, qui a œuvré 5 ans aux côtés de Jean-Pierre FEILER au collège Rousseau de Darnétal… Encore une nouvelle étape qui commence !
2007-2008
Le développement de l’association se poursuit sur un rythme d’autant plus rapide que l’embauche d’un permanent, Yann CIELAT, a été rendue possible grâce à l’aide du Conseil Régional (Emploi Tremplin) et au soutien de la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports.
A noter aussi le 12 mai 2007 la remise solennelle de la médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports, à Jeannine RUFFINI, trésorière de l’association depuis de longues années, qui a fortement contribué à son développement et à la réussite de la plupart de ses entreprises. Un moment très émouvant !
L’ activité des “Ateliers” se diversifie : Archimède devient organisme de formation et travaille par exemple pour l’Institut du Développement Social de Canteleu, et pour le Service jeunesse de la Municipalité de Bolbec. La production de films d’intervention sociale prend de l’ampleur :
- dans le département de l’Eure : aux Andelys (Foyer l’Oasis, Collège Jean Moulin) à Saint Georges du Vièvre ( Service jeunesse de la communauté de Communes), à Vernon (Centre social Senghor), à Guichainville (Compagnie Itinéraire Bis ) etc...
- dans le département de la Seine Maritime : à Yvetot (CFA du Lycée Agricole) à St Etienne du Rouvray ( Collège Robespierre, ASPIC), à Yerville (Internat de Réussite Educative), à Cany-Barville (projet Envie d’Agir - prévention routière) etc...
Des films sur des thèmes sociaux sont réalisés : par exemple sur la double discrimination des Femmes issues de l’immigration, (Chambres de Commerce de Rouen et du Havre, Equal), sur la santé des jeunes dans les quartiers dits sensibles ( ASPIC -St Etienne du Rouvray ), sur l’orientation des jeunes collégiens, en fin de troisième, dans la région d’Elbeuf (Lycée F. BUISSON).
A signaler enfin le partenariat extrêmement actif avec Passion-Foot, qui a permis en juillet-août 2007 à une vingtaine de jeunes de l’association d’exercer une activité technique de production, au sein des deux ateliers qui ont fonctionné en permanence, l’un au Château de Mesnières (pour 350 jeunes de 7 à 15 ans) l’autre au CRJS de Yerville ( pour 280 jeunes de 7 à 17 ans) et ont produit onze DVD.
Ce même partenariat a conduit Archimède à produire un documentaire de 26 minutes sur une action humanitaire de “Passion foot Sans Frontières”, réalisé en Argentine, par Paul CHAUVIN, au cours du mois de Juin . Ce film “Mission Argentine”, évoque la vie des jeunes enfants dans les quartiers sensibles de Cordoba auxquels Passion Foot cherche à venir en aide.
L’action engagée dans les « quartiers » se poursuit, en particulier au Château Blanc, où le collège Robespierre met en place un Atelier vidéo . Le Rectorat charge Archimède de former quelques uns de ses futurs animateurs (stage pour 10 enseignants, en février). Production de petits films d’exercices, et d’un court métrage plus ambitieux, écrit par un groupe d’élèves de troisième.
Avec les jeunes de l’internat de la Réussite de Yerville, réalisation d’un court métrage évoquant « Les mésaventures d’un p’tit nerveux », et animation d’un Atelier d’écriture de scénario, puis réalisation du film, avec les élèves de la SGPA du Collège Roncherolles à Bolbec, « Il est trop bien, ce bouquin ! »
Parmi les innovations, il faut noter la réalisation d’un film de promotion pour le Festival de Musique Baroque d’Arques la bataille, qui a demandé le concours particulier d’un expert de la prise de son, bien entendu.
L’activité plus classique d’Archimède, concernant les jeunes de la Région désireux d’exercer un métier de l’audiovisuel, s’est également poursuivie avec la réalisation de deux films : l’un sous la direction de Xavier PERRIER, « Prisonnier du regard » et l’autre sous la direction d’Arthur GUERRAND, se présentant comme « un exercice de style ».
Le partenariat avec Passion Foot a également permis à un grand nombre de ces jeunes (25 environ) d’éprouver leurs aptitudes , en participant tout au long des mois de Juillet et d’Août 2009, à Mesnières en Bray et à Yerville, aux ateliers vidéo mis en place par cette association. (Réalisation de 9 DVD)
A signaler qu’ Archimède-Films est reconnu par contrat, comme « Point d’appui Envie d’Agir », par la Direction Départementale et Régionale de la Jeunesse et des Sports. De ce fait beaucoup de jeunes normands désirant réaliser un film, et sollicitant l’aide financière de l’Etat, sont orientés vers notre association pour y trouver conseils et aide technique.
2009
Archimède-Films fête ses 50 ans… et dignement, notamment avec la réalisation d’un court métrage en cinéma 35 mm : Baby Boom sur un scénario d’Archibald MARTIN, avec Damien MORISOT comme Chef Opérateur image et Pierre ANDRE, comme ingénieur du son.
Tout un week-end est consacré à la célébration proprement dite de cet anniversaire. Un programme spécial est à l’affiche de l’UGC Saint-Sever, pour une semaine, avec plusieurs courts métrages réalisés par des anciens, et « Moi, Pierre C. » qui reste le film le plus abouti de ces 50 ans, grâce à la coopération de très nombreux anciens devenus professionnels. Une soirée solennelle a lieu bien sûr, sous le patronage du Conseil Général et du Conseil Régional.
C'est le commencement en trésorerie de Annie DESHAYES, qui depuis cette année, assure une place centrale dans les activités de l'association.
D’autre part, la plupart des films anciens tournés en 16mm ont été numérisés par le Pôle Image, constituant une collection fort intéressante de DVD. Un appel avait été lancé pour que les jeunes élèves de 4ème fondateurs d’Archimède, reviennent au lycée 50 ans après cette fondation et une bonne moitié de la classe (la 4ème B3 !) s’est en effet retrouvée avec beaucoup d’émotion, pour revoir leur film, le Fugitif, dans la salle de cinéma aux traditionnels fauteuils rouges…
Enfin, un album a été publié, relatant sur papier glacé… l’aventure d’Archimède à travers textes et photos, beaucoup d’anciens ayant accepté d’écrire quelques lignes de souvenirs, sur des tournages ou des évènements qui ont marqué leur
Jeunesse.
Et la vie d’Archimède continue… Travail pour la Caisse d’Epargne sur les Projets d’Economie Locale et Sociale (PELS), avec tournage à Dieppe, Bayeux, Hérouville, Lisieux et Rouen…
Interventions à la demande du Théâtre des Deux Rives, captation d’un spectacle pour Nathalie BARRABE, Pas si bêtes, au Foyer Municipal de Bihorel
Intervention pour la formation BAPAAT ( avec APSJ 76)
Interventions régulières au Collège Robespierre de St Etienne du Rouvray
Interventions ponctuelles au Collège Boieldieu (quartier des sapins à Rouen) en liaison avec l’atelier théâtre.
Mise en route d’un film de promotion pour le Lycée F.Buisson à Elbeuf
Tournage au Havre de « On n’est pas condamné à l’échec » un film de Amadou BA , destiné aux jeunes habitant le quartier de Mont Gaillard
2010-2012
La Gendarmerie Nationale charge Archimède de réaliser quatre court métrages sur les Dangers d’Internet, pour les enfants de 10-12 ans. Ces films sont écrits et réalisés avec le concours de jeunes appartenant à des collèges de l’agglomération : Robespierre, Fontenelle et Saint-Victrice.
Archimède soutient un projet d’un étudiant de l’ESIGELEC qui réalise un film sur les dangers de la drogue, en liaison avec des élèves du Lycée Jeanne d’Arc.
L‘année scolaire 2010 est fortement orientée vers le travail dans un collège récemment pris en main par l’ancien principal de Robespierre, le collège Zola de Sotteville (création d’un ciné Club animé par Benoît VALENTIN, et réalisation de plusieurs films, liée à une éducation à l’image etc). Une expérimentation fort intéressante, mais difficile à prolonger au délà, faute de financements appropriés.
Le travail en milieu scolaire se poursuit en 2011 et 2012 en fonction des opportunités :
Deux projets importants sont à signaler :
-
la poursuite de l’éducation à l’image pour des adolescents de Bac-Pro au Lycée Professionnel Agricole de Brémontier Merval, ( quatre films réalisés : « Bon pied, bon œil » - « La tournée » – « L’inséminatrice » – « Vache de Vie ! »)
-
La mise en place au Collège Michelet de Bihorel, d’un dispositif permettant une éducation à l’image de la totalité des élèves de sixième, par le biais de la réalisation de 9 films inspirés par les fables de La Fontaine.
D’autres interventions plus ponctuelles ont lieu. Ainsi au Lycée Marcel Sembat de Sotteville, on réalise un petit film pour une classe d’allemand : « Geschichten rund um den Ball »
La production de films indépendants toujours appuyée par l’Opération « Envie d’Agir » permet à une jeune femme de Canteleu, Koumba SIDIBE, de réaliser un film sur les violences conjugales, « T’as vu c’qui s’est passé ? »
Les membres de l’Atelier continuent à produire, de façon indépendante :
Xavier LANDGRAF tourne « Le tableau » et Laure JOUVIN tente une série TV en une dizaine d’épisodes : « Les fracassées »
Le Lycée Marc BLOCH de Val de Reuil confie à Archimède la réalisation d’un film montrant le travail effectué par le lycée, aidé du Crédit Agricole, pour faciliter à des jeunes d’origine sociale modeste, l’accès à Sciences Pô.
Dans la foulée, a lieu la réalisation durant l’été 2011, du premier long métrage produit par Archimède Films : « Depuis que dieu est mort… » d’Etienne CHEDEVILLE, qui connaît un brillant succès, prometteur, lors de sa première diffusion publique au cinéma Omnia République de Rouen, le 25 mars 2012.
Archimède continue à inviter des anciens, devenus professionnels, pour des rencontres conviviales : à signaler entre autres la venue de Pierre ANDRE , anciens de la FEMIS, ingénieur du son, d’Arnaud MERCADIER, réalisateur, de Damien MORISOT , Chef Opérateur, et de Claude DELAFOSSE Spécialiste du film d’animation (Canal + et Arte).
2012-2013
Le travail entrepris depuis deux ans avec la Brigade de Prévention de la Gendarmerie Nationale (BPDJ) sur le thème « Stop à la violence ! Le foot c’est pas çà… » aboutit à la production de quatre films, présentés solennellement à l’Omnia République, le samedi 19 Octobre, en présence de Madame la Ministre des Sports, du Préfet de Région, et des hautes autorités de la Gendarmerie de Seine-Maritime, sans oublier la Ligue de Football de Normandie, Laurent DUHAMEL, arbitre international, des joueurs du HAC, et beaucoup de jeunes qui ont participé à cette réalisation !
Plus modestement, mais avec succès, Aurélien GRANDFILS a réalisé son premier court métrage personnel, « Bug », tandis que l’association a tourné pour la ville de Bolbec, une série de douze court-métrages, Au service de la parentalité, destinés à être diffusés sur internet, et présentant les structures susceptibles d’aider les familles dans leur vie quotidienne.
D’autre part, l’association Haute Normandie Active, après avoir demandé son aide à Archimède pour célébrer son dixième anniversaire, lui a confié la réalisation de onze portraits de Femmes Entrepreneures, sélectionnées pour un concours organisé par la Région, avec l’appui de la Délégation aux Droits des Femmes et à l’Egalité.
Il convient enfin de mentionner le travail entrepris avec le Département de l’Eure, et plus spécialement avec l’Office Départemental des Anciens Combattants (ODAC) et la Direction des Archives, pour sauvegarder la Mémoire de la résistance et de la déportation, à travers huit principaux témoignages, recueillis par Archimède, et qui seront présentés, avec des images d’illustrations, sous la forme d’un DVD destiné aux professeurs d’histoire du département.
Et ce n’est pas fini... Archimède est plus que jamais actif et entreprenant
(à suivre)